Pour ceux qui en doutaient, « Ben » Costil est encore en forme et ses gants n’ont eu cesse de chauffer ce dimanche face à une avalanche d’occasions rennaises ! La première période dominée de bout en bout par le Stade Rennais face aux Girondins, sans la moindre contestation possible ! Dans un 4-4-2 quasi similaire à celui déployé face à Clermont, les hommes de Bruno Genesio ont gardé l’intensité et le bon pressing de mercredi dernier. Les combinaisons entre les joueurs, les récupérations hautes, les une-deux rapides, tout y est…ou presque. Manque le plus important : la finition ! Quand Gaëtan Laborde est trop court, Kamaldeen Sulemana lui, perd son duel face au gardien adverse. Il faut dire que les anciens bretons Benoît Costil et Edson Mexer sont les deux principaux artisans des échecs offensifs de leurs anciens partenaires. Mais Il y a tout de même une autre raison : le manque de justesse technique dans les derniers mètres pour le Stade Rennais. Dans la dernière frappe ou dans la dernière passe, il manque encore de la précision et de la clairvoyance. Celle qui aurait pu permettre aux Bretons de mener 2 voir 3 à 0 à la pause. A minima…
Sous pression, la défense Bordelaise n’a pas plié dans ce premier acte mais souffre toujours autant après les citrons. Le zest de réussite intervient enfin après 10 minutes pour enfin ouvrir le score. Sur une belle passe en profondeur de Benjamin Bourigeaud, Hamari Traoré centre à ras de terre pour Gaëtan Laborde qui cette fois, est dans le bon tempo !
Ensuite, le rythme baisse un peu côté Rennais. Birger Meling aurait pu scorer son premier but sous ses nouvelles couleurs après une belle incursion de Kamaldeen Sulemana. Là encore, Benoît Costil en dernier rempart empêche le break. Même constat sur la frappe enroulée de Martin Terrier dans le dernier quart d’heure de jeu. La fin de match est moins fluide avec plus d’imprécisions d’un point de vue défensif et des Bordelais qui découvrent la vie de l’autre côté de la ligne médiane… On la sent venir, la mauvaise blague… Après plusieurs situations aux abords des buts d’un Gomis une nouvelle fois peu serein, Edson Mexer crucifie son ancien club et marque le but de l’égalisation d’une vieille frappe dans le tas, déviée juste devant Gomis (88′). Tellement injuste mais aussi prévisible…
Ce nul qui aurait pu malgré tout être une victoire si Flavien Tait avait attrapé le cadre sur la dernière énorme occasion rennaise s’avère extrêmement frustrant, ayant presque un goût de défaite. Les « Rouge et Noir » avaient tout pour repartir avec les 3 points mais continuent leur surplace. Si le Stade Rennais a montré de belles choses, si le 4-4-2 commence à prendre forme, la fébrilité défensive reste le point noir de cette équipe, quoi qu’en pensent ceux qui nient une évidence criante. Après huit journées de championnat, les Brétilliens n’ont toujours pas gagné à l’extérieur alors que se profile un déplacement à Arnhem jeudi prochain, en Europa Conférence League avant la réception de l’ogre parisien, face à qui la moindre approximation se paiera cash.