Passée par Le Havre, Octeville ou encore Colombelles, Maelle Tracol va revêtir sa tunique rose pour la saison 2021-2022. Agée de 27 ans, la demi-centre pouvant évoluer sur toute la base arrière arrive avec l’envie de continuer de progresser en attaque mais surtout, de s’intégrer pleinement au projet de jeu du club avec un maintien à valider au plus vite en D2.
Maëlle, comment a commencé ton aventure dans le handball ?
J’ai débuté à Courseulles puis j’ai rejoint le Centre de Formation du Havre. En sortant du centre, j’ai eu la chance d’évoluer à Octeville en D2. En 2015, je décide de retourner dans le Calvados et de rejoindre le club de Colombelles, qui évoluait en N1. Dans ma famille je suis la seule à jouer du handball, mon entourage m’a toujours encouragé à continuer et à donner le meilleur de moi-même.
Comment s’est déroulée ton arrivée et ton intégration à Saint-Grégoire ?
On se croise sur les terrains depuis presque dix ans maintenant, je connaissais déjà un peu le club (rires).C’est un choix de vie, rejoindre la Bretagne, que nous faisons avec mon conjoint. De mon côté, je suis à la recherche d’un emploi dans la qualité. Nous avons été très bien accueillis par l’ensemble du club, que ce soit les joueuses, le staff, le staff médical ou encore les dirigeants.
Sur le terrain, tu es quel type de joueuse ?
A Octeville, j’étais utilisée uniquement ou presque pour la défense en poste 3. Depuis mon arrivée à Colombelles, j’ai pu être un peu plus polyvalente. J’ai fait partie des meilleures buteuses de mon équipe. C’était un choix pour reprendre confiance sur le terrain et ne plus jouer qu’en défense. J’ai pu vraiment m’exprimer devant et derrière. Aujourd’hui j’ai envie de continuer sur cette lancée, continuer à donner beaucoup en défense mais aussi en attaque. L’avenir nous dira sur quel poste je me sentirai le plus à l’aise ici.
Quels sont tes objectifs en venant à Saint-Grégoire ?
Je suis surtout là pour m’intégrer pleinement au projet du club. Je pense qu’il va être nécessaire d’avoir une stabilité rapidement. La saison passée a été compliqué pour l’ensemble de l’équipe, il faut en tirer des conclusions et les enseignements. Je sais qu’il y a de bonnes choses dans l’équipe et il va falloir se tourner vers cela. Le but va être de se maintenir sans parler du maintien toute la saison, c’est-à-dire prendre notre place au milieu du classement et savoir y rester.
Comment se passe la préparation avec tes nouvelles coéquipières ?
Cela fait maintenant un mois que l’on s’est toutes rencontrées. Tout s’est fait naturellement. Notre participation à la Venus Cup, à la fin du mois d’août, nous a permis de travailler ensemble sur des situations réelles. Il faut savoir en tirer des conclusions et apprendre de nos erreurs pour arriver au mieux possible dans le championnat (entretien réalisé avant la première journée disputée à Noisy, ndlr).
Avant d’arriver en Bretagne, connaissais-tu déjà un peu la région et la salle de la Ricoquais ?
Je viens de Caen, ce n’est pas très loin, alors je connais déjà un peu le coin. Ma famille pourra venir me voir un peu plus régulièrement, c’est chouette ! En ce qui concerne la Ricoquais, je suis venue y jouer quelques fois en N1 ou pour des matchs amicaux. J’ai vu quelques vidéos de l’ambiance qu’il peut y avoir dans cette salle, quand elle est pleine et bouillante, et j’ai hâte d’y être, de sentir nos supporters pousser derrière nous.