Samedi, du côté de Noisy-le-Grand, un adversaire qu’elles connaissent par cœur, les filles du Saint-Grégoire Rennes Métropole Handball vivront deux moments particuliers : le premier sera de démarrer pour la première fois de l’histoire du club une troisième saison consécutive en D2, une performance énorme récompensant les efforts de tant de dirigeants, staff, joueuses et bénévoles depuis 20 ans, le second, justement, d’attaquer cette année « anniversaire » pas comme les autres avec l’ambition d’un bon maintien.
Après avoir disputé la Venus Cup le week-end passé, conclue par deux défaites et un nul aux contenus inégaux, les motifs de satisfactions étaient néanmoins là avec un groupe montant en régime et trouvant peu à peu ses repères. Pas si évident avec un effectif ayant pas mal changé (départs de Sabrina Betzer, Laure Bulucua, Anne-Gaëlle Chevalier, Maureen Racz et Laure Villeger, arrivées de Maëlle Tracol, Cidgie Leroux, Méryle Crevel, Charlotte Sagé, Emma Seddiki et Nahia Malharin) et une animation à peaufiner au gré des matchs amicaux.
Pour autant, Olivier Mantès et ses filles seront bien déterminés samedi à démarrer du bon pied avant de recevoir une semaine plus tard à la Ricoquais Cannes-Mandelieu, où évolue une certaine Alice Barrès, privée d’adieux au public lors de son départ en mars 2020 du club pour cause de pandémie. Si aucun cadeau ne lui sera fait sur le terrain, les retrouvailles et embrassades sont déjà prévues… après la partie, avec l’espoir pour les « Roses » d’avoir déjà fait tourner le compteur point de ce championnat nouvelle formule (poule unique de 14 équipes). Un défi à vivre avec le public, véritable chaînon manquant la saison passée. Une recrue de premier choix à part entière, quand on sait la force d’une Ricoquais en fusion !