Comment se portent vos équipes de Rink Hockey, actuellement à l’arrêt ?
Ça fait bis repetita. Il y a déjà eu le confinement au mois de mars l’année dernière. On avait réussi à s’entretenir pour la fin de saison. Même si finalement, elle n‘a pas eu lieu. Là, la saison a commencé. Nous avons joué deux matchs et ça s’est arrêté. Nous avions mis des choses en commun pour travailler mais plus ça allait, moins la motivation était présente. On ne croyait plus trop à une éventuelle reprise. Au fil du temps, tout le monde a un peu laissé tomber, malheureusement…
Arrivez-vous à garder le contact avec vos 120 licenciés ?
C’est de plus en plus compliqué. Au premier confinement, ça avait été mais là, avec autant de mois d’arrêts… Il n’y a pas de perspectives. Ce sont avant tout des compétiteurs. Eux, ce qu’ils veulent, c’est retrouver le chemin de l’entraînement pour préparer des matchs… C’est compliqué de garder le lien en ce moment.
Reprendre l’entraînement au mois de mai, c’est votre souhait aujourd’hui ?
Au mois de mai ou au mois de juin. Pour la Nationale 2, si on peut reprendre, nous pourrons envisager des matchs amicaux et des tournois. Ce qu’on souhaiterait aussi, c’est que nos jeunes puissent reprendre. Pas forcément pour des compétitions mais au moins pour des entraînements. Nous avons eu une fenêtre de trois semaines au mois de décembre, les jeunes avaient répondu présent. L’envie, c’est de renouer avec eux !
Avez-vous des craintes sur des éventuels arrêts de la pratique du Rink Hockey dans vos équipes de jeunes ?
Oui. C’est pour cela que nous souhaitons vraiment les revoir au plus vite et renouer le contact. La reprise de décembre est très positive mais l’incertitude, c’est pour septembre. Est-ce qu’il va y avoir des arrêts ? Est-ce que les jeunes sont passés à autre chose pendant cette pause ? Nous ne le savons pas. Nous allons missionner chaque responsable d’équipe pour les appeler un par un, pour connaître la tendance et ne pas se retrouver devant le fait accompli à la rentrée.
Arrivez-vous pendant cette pause forcée, en tant que coach et président, à envisager la saison prochaine ?
Nous partons comme si la saison prochaine allait avoir lieu dans son intégralité. Cela fait deux mois qu’on travaille sur des dossiers. J’ai trois gros départs dans l’équipe de Nationale 2 : Ludovic Liscoët, au club depuis neuf ans. Guillaume Cochou, notre vice-capitaine et Guillaume Rault, une de nos recrues de l’année dernière. Ce sont trois joueurs avec un temps de jeu conséquent dans l’équipe. C’est moche de les voir partir comme ça, sur une saison blanche. Nous sommes un club familial, c’est triste de les voir finir sur « rien ». Ils méritaient autre chose que ça.
Avez-vous déjà compensé ces futurs départs ?
Nous avons pour moment deux arrivées de prévues. Ronan Daniel de Quintin et Andres Huernos, un joueur argentin. Il vient du club de Gazinet- Cestas, ça fait trois ans qu’il évolue en France. Ce que nous craignons malgré tout, c’est qu’il y ait moins de mouvements cet été. Je pense aux joueurs étudiants, ils ne vont peutêtre pas vouloir s’éloigner du domicile familial pour faire du distanciel. Ils vont sans doute y réfléchir à deux fois et ça nous inquiète quand même pour nos futurs effectifs.
Pour la saison prochaine, l’objectif est-il toujours de se pérenniser en Nationale 2 ?
On a fait troisième l’année dernière au moment de l’arrêt des compétitions. Un bon résultat et cette saison, même blanche, nous avions ce même but. L’équipe est compétitive pour jouer le haut du classement de la Nationale 2 mais nous ne pouvons pas encore prétendre à la Nationale 1. On se sent très bien dans cette Nationale