La sensation du travail bien fait côté foot et volley, de la fatigue et de l’espoir pour le basket et le hand, les fortunes ont été diverses lors du week-end écoulé.
En recevant les Dijonnais, la lanterne rouge, qu’ils ont définitivement envoyé en Ligue 2 après cinq années d’affilée de présence dans l’élite, les hommes de Bruno Genesio ont fait le travail. D’abord en galérant à concrétiser leur écrasante domination puis en atomisant une équipe démissionnaire en fin de partie. Jusqu’à l’heure de jeu, les Rennais étaient en échec, à un partout, suite à un pénalty gag en début de match concédé par Alfred Gomis auquel répondit rapidement Martin Terrier sur un amour de passe de Benjamin Bourigeaud. Les occasions, multiples côté breton, s’empilaient mais à l’heure de jeu, sur une mauvaise relance de l’axe défensif, Assalé s’en allait seul défier Gomis. Son tir frôlait d’un rien le montant gauche du gardien rennais. Le tournant du match, le duo Bourigeaud-Terrier, complété par Eduardo Camavinga à la dernière passe, faisant basculer la partie quelques instants plus tard. Dans la foulée, Flavien Tait, profitant d’un cadeau de la défense dijonnaise, bouclait l’affaire. En fin de partie, Gerzino Nyamsi, pour la première fois de sa carrière pro, trouvait le chemin des filets sur une offrande de Clément Grenier, lui-même à la réception d’un centre de Del Castillo dans les derniers instants.
5-1, gros score, bonne affaire au goal-average et surtout, contrat rempli dans une course à l’Europe où ni Lens, ni l’OM ne lâchent pour le moment de points. Peut-être le week-end prochain avec un déplacement au Parc pour le Racing et la réception de Strasbourg pour l’OM. Le Stade Rennais, lui, ira à Bordeaux, pour enfoncer un peu plus un monument du foot français en grand péril, humilié dimanche à Lorient.
Côté satisfaction, ce week-end, les filles du Rec Volley ont réussi une remontada très importante en vue du maintien dans leur poule de Play-Downs. Battues en début de semaine par le même adversaire, Clamart, les filles de Yann Chubilleau ont remonté deux sets avant de l’emporter au Tie-Break (3-2). Un succès précieux à valider dans la Loire contre Saint-Chamond.
Pour l’Union Rennes Basket, la passe de trois est manquée. Vainqueurs de leurs deux dernières rencontres, les joueurs de Pascal Thibaud ont cette fois-ci logiquement chuté à Angers, ne trouvant pas les solutions tant dans l’agressivité en défense que dans le domaine de l’habileté au shoot (71-66). La fatigue d’une saison harassante et d’un retour d’une pause forcée à cause du Covid explique également forcément en partie ce revers. S’il n’ambitionnait pas une montée, le club rennais ne peut mathématiquement plus terminer premier mais continue de viser une place sur le podium, déjà grandement satisfaisante pour, rappelons-le, le promu qu’est l’URB !
Le Cesson Rennes Métropole Handball, enfin, voulait réagir après sa défaite du début de semaine concédée à la maison contre Chambéry, dans un match plutôt raté dans les grandes largeurs. La réponse des joueurs de Sébastien Leriche fut à la hauteur du défi proposé, à Nîmes. Chez la « Green Team », 1/8ème de finaliste de coupe d’Europe, les Bretons n’ont été distancés que lors du Money Time, où Mickael Guigou et ses partenaires ont fait preuve d’une plus grande maturité et d’une efficacité fatale, au contraire d’Irréductibles qui se sont trop précipités (29-27). Le contenu était pourtant là, très convaincant et positif pour la suite. Pour le maintien, néanmoins, le combat continue avec le match…aller, contre Nîmes, prévu le 5 mai prochain à la Glaz Arena. D’ici là, petite trêve internationale bien méritée pour des Cessonnais qui devraient, en affichant cette qualité de handball-là, aller chercher leur maintien en LSL.