ALYSSA BARTHELEMY : “J’AI PRIS MON COURAGE À DEUX MAINS”

Arrivée cet été en Bretagne, Alyssa aime sa vie rennaise grâce, notamment, au basket et à son club : l’Avenir de Rennes. Venue pour y faire ses études, son souhait de ne pas lâcher le basket pour autant est exaucé. Flash-back sur son parcours sur les parquets, malheureusement stoppé pour le moment par le retour du confinement.

Tu es passionnée de basket mais à quand remontes tes premiers pas sur les parquets ?

J’ai commencé à jouer vers 12 ans, dans un petit club de la Marne qui s’appelle La Fertonne. J’ai été repérée à ce moment-là pour intégrer le Pôle Espoir de Champagne Aderne, je jouais avec les U15 France à cette période. C’était un vrai centre de sportif de haut niveau, il y avait tous les équipements et les encadrements pour évoluer très vite. Ensuite, je suis partie au Centre Formation de Charleville-Mézières avec les U18 France notamment. Plus récemment, je suis retournée à Reims où j’avais le statut de partenaire d’entraînement. Je m’entraînais toute la semaine avec les joueuses pro et le weekend, je faisais les matchs en N3. Je suis vite devenue la « dixième » joueuse avec l’équipe pro pour pallier les blessures. Comme j’avais fait mes preuves, je me suis retrouvée plusieurs fois avec les pros même si je rentrais peu. Ce fut une grande expérience.

Comment s’est déroulée ton arrivée à Rennes ?

Je venais de trouver mon école de droit et gestion agricole sur Rennes donc je me suis renseignée auprès des clubs de basket. J’ai pu contacter l’Avenir et tout de suite, j’ai échangé avec Agnès Fébrissy, notre coach. Elle a vu les vidéos de mes matchs, elle a tout de suite accroché. Nous avons longuement discuté et elle a décidé de m’intégrer au sein de son effectif. Il fallait, que de mon côté, je prenne la décision derester chez mes parents ou de venir à Rennes, pour poursuivre mes études et le basket. Je savais que si je ne bougeais pas là, je ne le ferais jamais…

Et te voici à Rennes…
J’ai pris mon courage à deux mains ! En arrivant sur Rennes, j’avoue que j’ai eu très peur. Je ne connaissais personne, juste un peu de famille pour m’héberger, le temps que je trouve un appartement. C’est une nouvelle vie et un beau défi qui s’offre à moi.

Ton intégration au club t’a-t-elle permis de te sentir bien dans ta nouvelle ville ?

Je suis assez sociable et toujours de bonne humeur, alors très vite, je me suis bien entendue avec les autres joueuses. Cela me permet de n’avoir aucun regret sur le choix que j’ai fait. Je me sens vraiment bien ici.

Cette entente se ressent sur le terrain mais pour autant, avez-vous encore quelques ajustements à faire ?

Il y a des détails à peaufiner, c’est certain mais je pense que c’est normal. A force de s’entraîner et de jouer ensemble en match, ça va venir avec le temps. Dans notre équipe, il y a quelques écarts d’âge, ce qui fait que nous n’avons pas toujours, toutes, la même vision de jeu. Nous avons encore un peu de mal par moments à nous trouver mais cela va se faire au fur et à mesure. Nous devons trouver une vraie cohésion en défense pour que nos attaques soient encore plus fluides. Notre motivation est la même : la montée en N1. Je pense que c’est ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes.

La compétition est arrêtée pour vous jusqu’au 12 décembre, si la situation sanitaire évolue positivement. Comment vis-tu ce deuxième confinement ?

L’année dernière, j’étais encore à Reims, nous étions sur une bonne dynamique, en bonne voie pour accéder aux play-offs. Néanmoins, c’était la fin du championnat, la sensation n’est pas du tout la même cette fois. Nous venons juste de reprendre. J’ai presque l’impression que ça n’a pas encore commencé. J’espère que cela ne va pas tout couper et casser tout ce que nous venons de mettre en place au sein de l’équipe.

Quelle est ton ambition à côté du basket ?

Il me reste encore deux ans d’études à faire, ici, dans mon école à Rennes, et après, je souhaite reprendre l’exploitation agricole familiale. Dans la mesure du possible, j’aimerais continuer le basket en parallèle mais c’est à la campagne alors je ne sais pas s’il y aura un bon niveau pour cela (Rires). Dans l’absolu, je souhaite garder un peu de compétition et surtout le basket dans ma vie future.

Pour découvrir la suite de votre Rennes Sport, n’attendez plus et téléchargez-le directement sur notre site sur l’onget « Le Journal«