Cette fois-ci, le grand Steven N’Zonzi, de nouveau appelé par Didier Deschamps pour les trois prochains matchs de l’équipe de France, ne retrouvera pas son jeune camarade du milieu de terrain, Eduardo Camavinga, blessé et laissé au repos lors de la prochaine trêve internationale. Si Kylian Mbappé a été appelé, bien que blessé lui aussi (mais pas forfait à ce jour, élément de langage souligné par le sélectionneur), ce ne sera pas le cas du numéro 10 rennais…et tant mieux oserons nous dire. Pourquoi ?
Tout simplement parce que le milieu de terrain rennais, déjà très sollicité, va pouvoir souffler un peu et revenir en forme au retour de la trêve pour apporter le maximum à son équipe qui aura bien besoin de lui. Le niveau international, Eduardo l’a et reviendra, dès qu’il sera revenu à 100% . Au-delà de ce cas particulier, le message envoyé par Didier Deschamps, dont le lexique au cours de cette conférence de presse, fait de « rentabilité » (au sujet d’Houssem Aouar), d’obligation de jouer (pour l’ensemble des joueurs), de pics envoyés aux journalistes présents (« vous avez vu les derniers matchs du Bétis, de Nabil Fékir ? » « Mon métier est aussi de regarder ses matchs » ) a traduit une sensation dérangeante d’un « marche ou crève » peu adapté au contexte, à l’image de la convocation d’un joueur blessé (Mbappé) pour trois échéances internationales, peu importe sa condition physique actuelle, plus proche de la blessure que d’une forme optimale.
A l’heure où l’attaquant du PSG, avant sa blessure, alertait l’opinion public sur une certaine fatigue avec l’accumulation des matchs, il semble que son sélectionneur soit peu réceptif à la chose et n’exige de ses joueurs que la performance au-delà d’un contexte tout de même unique. Comme dans la manière de jouer et de gagner, on ne change rien : seul le résultat compte chez les Bleus…
A signaler chez les Espoirs, la première convocation pour Adrien Truffert, récompensé de son excellent début de saison avec le SRFC.