Avec l’annonce du second confinement mercredi soir, c’est tout le monde du sport qui se retrouve de nouveau dans l’expectative et la crainte de lendemains plus sombres les uns que les autres. Si les arrêtés ou dérogations fleurissent ici et là, un premier point s’impose sur les décisions déjà actées par de nombreuses Ligues ou Fédérations. A prendre avec les réserves d’usage, la vérité d’un jour n’étant pas celle du lendemain en ces troubles temps !
Côté football professionnel, les matchs sont maintenus, contrairement au printemps, mais se joueront à huis clos jusqu’au 1er décembre. Pour les amateurs, la FFF a pris la décision de suspendre l’ensemble des compétitions de Ligues, de Districts, des championnats nationaux du National 3, du National 2, de la D2 féminine, des Coupes de France masculine et féminine, et des championnats nationaux de jeunes (féminins et masculins) jusqu’au mardi 1er décembre. Une situation qui pourrait complexifier au maximum la saison si la situation se prolongeait en décembre, avec de multiples matchs amateurs en coupe de France à rattraper sur des dates improbables. Un beau casse-tête en perspective.
Chez les filles du SGRMH, l’attente d’une position définitive sur la poursuite, ou non, du championnat de D2 de handball, devrait tomber dans les 48 heures. Pas intégré à la LFH mais pas vraiment amateur, ce championnat regroupe de nombreux clubs travaillant avec les doubles-projets et les avis quant à la poursuite à huis-clos, ou non, des compétitions, sont divisés. Une décision est imminente, bien que les cas positifs au Covid se multiplient depuis trois semaines, annulant de trop nombreuses rencontres. Pour ce qui est du handball professionnel masculin, la Lidl StarLigue est encore en grandes discussions. Jouer à huis-clos malgré tout mais perdre les recettes (billetterie, hospitalités pour les partenaires) vitales pour des clubs ou tout stopper le tant du confinement, avec le risque d’une nouvelle coupure pour les joueurs, tel est le dilemme. Là aussi, les reports s’accumulent et on ne peut que se demander à quoi ressemblera la suite pour le CRMHB et ses quinze compères de l’élite. Là aussi, une décision devrait tomber en début de semaine. Côté Ligue de Bretagne, tout le monde est à l’arrêt jusqu’au 2 décembre, ce qui signifie un nouvel arrêt pour les garçons et les filles du Cercle Paul Bert.
L’URB est aussi concernée, bien évidemment, même si la position de la FFBB reste plus complexe avec le championnat de N1. Si les divisions inférieures à partir de la N2 sont à l’arrêt jusqu’au 12 décembre prochain (stop, donc, pour l’Avenir de Rennes ou le Rennes Pole Association notamment), une pause pour les deux prochaines journées de championnat pour la N1 a pour le moment été imposée. En attendant un possible gel des compétitions ? Là non plus, les clubs ne peuvent envisager la suite sans supporters ni recettes et hospitalités…
La FFVolley Ball, de son côté, a pris la décision de suspendre tous les championnats de Nationale 2 et Nationale 3 jusqu’au 7 décembre. Que ce soit pour les garçons ou les filles du REC Volley, le championnat continue donc pour le moment, à huis-clos, même si les joueurs de Quentin Marion ont fait ce samedi le déplacement pour rien à Montpellier, apprenant à la dernière minute la présence de cas positifs dans les seins de l’équipe adverse…
Au niveau du rugby, la décision finale concernant la Fédérale Une, championnat entre le monde pro et amateur, n’est pas tombé mais se dirigeait vers un arrêt des championnat le temps du confinement selon les dernières tendances. Le REC, auteur d’un début de saison parfait, serait stoppé en plein élan. Pour la Fédérale 2, les choses sont plus limpides : championnat arrêté jusqu’en janvier ! Les Rheusois, eux aussi bien classés (4ème), devront tout reprendre à zéro pour 2021. Le Stade Rennais Rugby sera aussi au repos forcé, alors qu’il ne lui restait que le Stade Toulousain a affronté début décembre pour terminer sa première phase.