Il fallait un immense optimisme pour penser enrayer la série en cours de 36 victoires des Parisiens à domicile en Lidl Starligue. Il fallait aussi mettre tous les ingrédients dans la détermination, l’application et les rares occasions de rester au contact des champions de France en titre. Clairement, les ingrédients n’y étaient pas, et la marche beaucoup trop haute.
Sans Romaric Guillo, absent pour sept semaines ni Sylvain Hochet, pour encore deux semaines, les Irréductibles n’avaient clairement pas toutes les armes à disposition pour lutter. Le contexte du match, avec le test positif de Yann Genty alors que celui-ci avait déjà pénétré sur le terrain, met le match dans un contexte singulier. Le PSG ne s’en émeut pas et sans aucune pitié, marche sur les Bretons une fois les dix premières minutes passées . Un véritable trou d’air de 15 minutes sans but côté CRMHB règle l’affaire et les locaux s’envolent au score. A la pause, un cinglant 19-7 a d’ores et déjà réglé la notion de suspens. Les Cessonnais, eux, doivent montrer un autre visage…
C’est le cas en seconde période, c’est un peu mieux côté cessonnais, avec un premier quart d’heure où les Bretons réduisent un peu le score, sans pour autant rêver à un improbable retour. Plus intéressante dans les intentions de jeu, l’efficacité au shoot et l’état d’esprit, cette mi-temps doit donner un peu de positif dans cette soirée cauchemar aux Irréductibles (39-21), pour qui les rencontres les plus importantes arrivent, avec Tremblay mardi et Chartres vendredi. Deux matchs du « championnat cessonnais » face à des adversaires directs pour le maintien, loin du niveau affiché par un PSG ultra sérieux et sans pitié.
Pas de quoi tout remettre en cause, donc, à l’issue de ce second match de la saison pour le CRMHB mais une véritable base de travail pour repartir de l’avant et retrouver les ingrédients mis face à Saint-Raphaël pour enflammer de nouveau la Glaz. Coup de chance, la séance de rattrapage arrive vite, dès mardi ! Tremblez, Tremblay, les Cessonnais ne comptent pas rester sur l’impression laissée à Coubertin !