Avec trois de ses matchs amicaux annulés, le Cercle Paul Bert a connu une préparation tronquée et attaque ce soir sa saison à Amiens avec peu de repères, comme nous l’a confié son coach, Pierre Le Meur.
C’est l’heure de la reprise, enfin… Dans quel état d’esprit abordez-vous cette première rencontre à Amiens ?
Nous sommes très heureux de retrouver la compétition, les matchs, c’est la récompense du boulot fourni aux entraînements par les gars. Maintenant, nous n’avons pas vraiment de repères, nous ne sommes pas prêts, c’est certain, avec une préparation tronquée. Il a fallu se mettre en rythme « covid », prendre en compte ce contexte. Rien de très simple mais c’est reparti !
Comment fait-on, quand on est coach, pour gérer tout cela ?
Le rôle d’un staff, c’est de limiter ou du moins de maîtriser au mieux toutes les incertitudes extérieures au terrain, mettre les garçons dans les meilleures dispositions et prévenir de tout ce qui peut venir parasiter les mises en place effectuées dans la semaine. Autant dire que là, c’est évidemment très compliqué mais c’est la même pour tout le monde. Il faut s’adapter, pour nous, staff, comme pour les joueurs.
Sportivement, quels seront les objectifs du CPB Hand cette saison ?
Pour le moment, clairement, nous ne pensons pas à une victoire ou une défaite mais juste au plaisir de retrouver le jeu, le terrain, la compétition. La notion de plaisir, j’insiste dessus, va être au centre de tout. Ce soir, c’est à Amiens. Ensuite, nous recevrons la réserve du PSG, et peut-être un peu de public. Nous voulons créer des automatismes et retrouver le rythme. Il faudra de la patience. Les incertitudes, le contexte lunaire de la situation font que l’on essaiera de faire au mieux. Les équipes qui sauront le mieux s’adapter aux événements seront celles qui s’en sortiront le mieux.