Après Paul Sérinet, Iann Jacqua-Boror et Romain Charrier, la Team CPB perd un quatrième élément de son groupe de Nationale Une avec l’arrêt définitif de Maxime Derbier. Un choix mûrement réfléchi et un clap de fin sur une carrière aussi longue que riche en émotions.
Quand nous l’avions rencontré pour évoquer sa reconversion (Rennes Sport 30, page 22-23) réussie chez la Galette de Broöns, l’hésitation était encore un tout petit peu présente, mais l’issue ne laisse guère de doute. L’heure est donc venue de tourner la page, comme il l’explique dans un long entretien sur le site du club : « Après quasiment 20 ans de Handball, dont la plus grande partie au sein de l’Elite française, je me dois de penser à mon avenir et à celui de ma famille. Cette saison, mes journées commençaient vers six heures pour se terminer aux alentours de 22 h… Entre la formation professionnelle, mes stages au sein de La Galette de Broöns, les entraînements au CPB puis les matchs le week-end, ma vie de famille devenait inexistante. J’ai donc pris la décision de revoir l’ordre des priorités. Tout naturellement, famille puis travail. »
Formé à Chambéry par Rudy Bertsch (qui a notamment détecté les frères Gille ou Daniel Narcisse…) où il fait ses gammes, il a ensuite évolué à Ivry (2004-2005), Montpellier (2005-2006), Nîmes (2006-2009), Istres où il vit sa meilleure période (303 buts en 77 matchs entre 2009 et 2013) avant de rejoindre la Bretagne et Cesson (2013-2019, 130 matchs, 285 buts). En fin de contrat la saison passée, il souhaitait terminer sa carrière sur le terrain, avec les saveurs d‘ antan. Pari réussi avec le CPB Handball pour un souvenir qui restera impérissable : » J’ai découvert Une famille incroyable ! J’en avais évidemment beaucoup entendu parler, mais de le vivre de l’intérieur m’a totalement convaincu. Des plus jeunes aux plus anciens, un même maillot, une même passion et des valeurs identiques. Je reprendrai une licence “bénévole”, par principe d’adhésion, d’état d’esprit partagé. Le CPB m’aura fait boucler la boucle de la plus belle des manières : partage et plaisir auront été les maîtres mots durant cette saison. Je profite de ce moment pour remercier ceux que j’ai côtoyé et qui m’ont fait confiance. Franck Roussel en premier lieu, qui est venu me chercher à l’aube de ma retraite cessonnaise, et à qui aujourd’hui je dois énormément. Merci. L’ensemble des bénévoles, des partenaires et du public, sans qui ce club ne serait pas ce qu’il est. Merci. Et pour finir, bien entendu, mes coéquipiers, le staff, qui auront été une bouffée d’oxygène bienfaisante et terriblement nécessaire sur cette période délicate qu’est une reconversion. »
Le handball désormais derrière lui, c’est acté : il est libre, Max…