En décembre, nous vous proposions l’équipe-type des années 2010 du Stade Rennais. Le débat a fait rage, que ce soit avec nos collègues, confrères comme avec vous supporters. Si vous l’aviez loupé, voici notre onze. N’hésitez pas à proposer le votre sur nos réseaux sociaux !
Benoit Costil : Incontestable, Big Ben a marqué le club au-delà de son simple rôle de gardien. Son retour, évoqué à chaque intersaison, apparaît désormais improbable mais son empreinte restera ancrée sur la décennie dans les buts.
Doublure : Tomas Koubek, pour quelques mois encore, et rien pour son sprint au Stade de France. Même si « Edou » Mendy le supplantera très vite.
Romain Danzé : Il le dit lui-même, il n’était sans doute pas le meilleur mais de 2006 à 2019, il a fait honneur aux couleurs rennaises par un engagement à toute épreuve et une fiabilité totale, jusqu’à ce que ses genoux ne le lâche. Capitaine et âme du SRFC, il est notre coup de cœur de cette équipe et récupère le brassard.
Doublure – Hamari Traoré, au-dessus en termes de performance mais comment passer devant « La Danze » dans le cœur des hommes « Rouge et Noir » ?
Kader Mangane : Si sa présence n’a pas forcément été conjuguée avec les plus beaux succès du club, comment oublier le Roc qu’il était et sa complémentarité avec Petter Hansson. Ce duo a effrayé toutes les attaques de Ligue 1, symbolisant à merveille la solidité et la puissance défensive.
Doublure : Joris Gnagnon, produit du club, revenu au bercail après une découverte difficile de la Liga à Séville.
Damien Da Silva : Damien Da Silva ne devait pour certains n’être qu’un bon joueur de complément. Solide, malin dans son placement, rarement pris, il est devenu capitaine. Petit bonus, il marque également des buts décisifs, notamment contre Nantes ! Cela suffit évidemment pour devenir titulaire dans notre onze.
Doublure : Mexer, dans le genre « but important », se pose aussi là avec son inoubliable coup de casque au Stade de France !
Ramy Bensebaïni : Il était venu en Bretagne pour jouer dans l’axe mais s’est finalement épanoui sur le côté gauche où sa pugnacité, sa qualité technique mais aussi son jeu aérien et sa qualité de centre ont fait merveille. Devenu champion d’Afrique et valeur sûre de Bundesliga, en voilà un qui a fait du chemin !
Doublure : Faisons place nette à Faitout Maouassa, véritable coup de cœur des dernières semaines. Infatigable, buteur toujours avec style et très drôle et décalé derrière un micro. Rafraîchissant !
Eduardo Camavinga : Certains diront qu’il n’a peu ou pas existé sur la décennie, soit, mais quelle arrivée et quelle classe ! Incontestablement, le Stade Rennais tient une pépite qu’il ne pourra pas conserver dans ses rangs bien longtemps. Alors savourons la classe, l’élégance et la vista d’un gamin pas encore majeur, à l’avenir doré devant lui. L’histoire retiendra que tout aura démarré du côté du Roazhon Park. Il prend la place pourtant méritée de Benjamin André dans notre onze-type.
Doublure : Si l’on pouvait jouer à douze, et soyez sûrs que certains arbitres pourraient ne pas s’en apercevoir, Benjamin André serait là, incontestable. Mais zut, il y a désormais la VAR…
Benjamin Bourigeaud : Avec déjà 24 pions à son actif depuis son arrivée, Benjamin Bourigeaud marque autant les esprits que les buts en « Rouge et Noir ». Joueur ultra combatif, régulier, technique et décisif, il a gagné le statut de chouchou de la communauté rennaise. Incontournable depuis trois ans, même s’il était moins bien cette saison.
Doublure : Yann M’Vila, avant de partir de Rennes, était, ne l’oublions pas, un phénomène à tous points de vue. La « Passe Ligue des Champions », ça vous pose un homme !
Ousmane Dembélé : Champion du monde, champion d’Espagne, révélation de l’année en Bundesliga… et triple buteur lors d’un derby avec Rennes ! Et dire qu’à ses débuts, Ousmane Dembelé n’était pas désiré par Philippe Montanier… Rarement le Roazhon Park n’aura vu un tel trublion ni un tel talent !
Doublure : Ismaïla Sarr restera dans les mémoires, tant par la prix de son transfert que par la qualité démontrée par la suite, avec des buts magiques, notamment en coupe d’Europe. Une petite année de plus ici n’aurait déplu à personne…
Wahbi Khazri : Il n’a passé qu’une saison à Rennes mais a indéniablement marqué le club de son empreinte. Un mental à toute épreuve, un côté briscard qui fait que l’on préfère l’avoir avec soi plutôt que contre… Son impact sur le jeu et le vent nouveau qu’il insuffla imposent sa présence dans notre équipe en soutien de Niang.
Doublure : Julien Féret et sa classe incroyable, ses buts plein de grâce et de finesse, la relève de Mika Pagis, tout simplement !
Hatem Ben Arfa : Lyon eut Sonny Anderson pour changer de dimension. Rennes aura eu Hatem Ben Arfa. Accueil de rockstar, gestes de génie, irrégularité chronique mais attention des adversaires et des médias sur lui constantes, HBA a amené le Stade Rennais dans un autre monde, celui de l’attention permanente médiatique. Impossible à garder, nous l’alignons tout de même, pour le fun de l’imprévisibilité !
Doublure : Dans le style buts marquants, venus de nulle part, Romain Alessandrini a marqué les esprits et joua même en Bleu. Un ovni, si vite adulé qu’oublié !
Mbaye Niang : L’international sénégalais trouve en Bretagne la stabilité et le cadre qui lui ont tant fait défaut depuis le début de sa carrière. Encore jeune, il possède une marge de progression laissant à penser que l’ancien milanais a tout pour marquer l’histoire du SRFC, ce qu’il a d’ailleurs déjà entrepris de faire. A condition de rester l’été prochain….
Doublure : Le meilleur buteur de la décennie rennaise, c’est lui, Adrien Hunou, qui sera notre super sub !