Elément majeur du collectif, Brieuc Belloir est l’un des anciens de l’URB version 2019-2020. Joueur expérimenté, il apportera sa pierre l’édifice d’une saison prometteuse, tournée vers la reconquête d’une Nationale Une déjà connu par le numéro 8 rennais.
Tu entames une nouvelle année sous les couleurs de l’URB. Les supporters veulent en savoir plus sur leur joueur !
Le Basket et moi ça fait longtemps que ça dure. Très jeune, j’ai commencé par suivre mon père sur les parquets. A 8 ans, j’ai véritablement commencé. J’ai démarré en départementale pour arriver aujourd’hui à enchaîner les années au niveau national. Je m’entrainais à la FAC puis la transition s’est opérée rapidement. J’ai foulé les parquets de la salle Colette Besson et j’ai ainsi pu jouer 24 matchs sur 26 lors de la saison 2015/2016, en nationale Une. Une vraie belle satisfaction.
Tu as connu ce niveau avec le club il y a quatre ans. L’équipe te parait-elle armée pour y retourner la saison prochaine ?
C’est l’objectif ! L’année dernière, nous avons eu beaucoup de blessés, sans oublier un mois de décembre décevant où nous avons perdu des points. A l’arrivée, nous finissons avec une belle troisième place, très encourageante. Certes, nous avons perdu des joueurs à l’intersaison mais le recrutement a été très bon, avec des profils comme Nemanja Marinkovic ou Mourad El Khir, qui seront très précieux pour faire la meilleure saison possible.
Comment définis-tu ton rôle au sein de ce groupe ?
Sur le terrain, je joue poste 4 ou 5 en fonction des besoins. Mes missions sont d’apporter de l’agressivité offensive mais surtout défensive notamment sur les rebonds. C’est un point qui dynamise le jeu grâce auquel l’on doit récupérer de précieux points. En dehors du terrain, l’équipe est soudée, nous nous voyons régulièrement pour profiter de la vie rennaise et échanger sur des sujets autres que le basket. C’est tout un ensemble qui construit la cohésion du groupe.
Tu mènes actuellement un double projet sport-travail. Arrives-tu à trouver ton équilibre ?
Le basket, à un niveau semi-professionnel, demande beaucoup de concessions. Que ce soit les longs déplacements, les week-ends de match, ce n’est pas simple tous les jours. Je dois m’organiser pour ne pas travailler les jours de compétition et les lendemains car la plupart du temps, nous rentrerons tard le dimanche matin. Cela demande de l’organisation, c’est sûr !
Ton avenir à moyen terme, le vois-tu avec ou sans l’URB ?
Je me laisse quelques années pour y réfléchir. Je veux être heureux sur les parquets mais aussi en dehors. Cette stabilité conditionnera mon futur avec ou sans l’URB. Je pense qu’il faut aussi laisser la place aux jeunes, qu’ils intègrent les rotations et prennent une place dans l’effectif.
Pourquoi le numéro 8 ?
C’est un petit rituel familial, tout simplement ! Mon père l’endossait également. C’est une « tradition », un flambeau chez les Belloir.
Recueilli par Matthieu Giboire