Recrutée cet été pour palier au départ de Judith Franssen, Laure Bulucua, joueuse « grande » par la taille mais aussi par le talent, savoure sa nouvelle vie en Rose : travail, famille, handball, rencontre avec une habituée de la D2 dont l’expérience pourrait s’avérer précieuse pour les « Roses ».
Deger Mat Laure (bienvenue en Breton, ndlr) ! Comment s’est déroulée ton arrivée au SGRMH ?
J’ai passé cinq belles années dans le sud-ouest mais j’ai tourné la page « Mérignac » pour me rapprocher de ma famille et construire un avenir avec mon petit ami. Lorsque j’ai appris que Rennes montait en deuxième division, j’ai tout de suite acceptée la proposition. Concernant mon arrivée, j’ai été surprise de l’accompagnement que le club apportait aux joueuses dans leurs projets professionnels mais aussi leur intégration au groupe et dans la ville. Animations, évènements partenaires, nous nous sentons épaulées. J’apprécie beaucoup mes nouvelles couleurs !
Le sport est omniprésent à la maison puisque ton conjoint est rugbyman du côté du Rheu…
Bien sûr ! Nous nous sommes même connus dans le milieu du sport. C’est un mode de vie que l’on a du apprendre à gérer, puisque nos horaires d’entraînements et matchs ne sont pas fixes. Ce choix de quitter Bordeaux, nous l’avons fait à deux, avec une nouvelle histoire qui commence ici : lui au Rheu et moi à Saint Grégoire.
Tu es passée par de nombreux clubs avec notamment une montée à la clé en première division à Mérignac. Est-ce une fierté d’avoir contribué à la montée ou une frustration de ne pas avoir joué au niveau du dessus ?
Lorsque j’ai signé à Chambray, il y avait clairement l’objectif « montée » dans mon contrat. A Mérignac celui-ci s’est greffé un peu plus tard aux ambitions du club. Pour ces clubs, j’avais donc un objectif et j’ai tout donné pour l’atteindre. C’est une fierté d’avoir contribué à ces montées. Je ne suis pas frustrée de ne pas jouer en D1, car ce n’est pas ce que je veux. La deuxième division me correspond mieux, que ce soit au niveau sportif mais aussi pour mon double projet.
Quel est-il, hors de parquet ?
Je travaille en tant que chargée de marketing chez Abélium, une entreprise consultante en informatique sur Rennes. Je suis arrivée cet été, il y a donc eu une création de poste pour me permettre de réaliser ce projet. Je remercie encore le club pour cet accompagnement et mon intégration à Rennes.
A Saint-Grégoire, auteur d’un gros début de saison, as-tu la sensation d’évoluer chez un promu ?
Pas du tout ! Malgré certains départs, le groupe a gardé son ossature. Il y avait un très beau collectif en Nationale 1, c’est pourquoi je ne suis pas surprise du niveau. L’équipe a les moyens de viser les play-offs et de figurer dans le groupe de tête. Je veux tout donner pour atteindre ce palier.
Ton expérience de la D2 est importante. Comment peux-tu aider ce jeune groupe à progresser ?
Je ne me réfère pas à l’âge mais plutôt aux performances sportives. Certes mon expérience peut aider le groupe à surmonter des mauvaises passes et des matchs à enjeu mais le championnat est long donc j’utiliserai plutôt le terme « sérénité » qu’aide. Je suis également revenue de blessure donc je peux aussi leur apporter mon vécu dans ces périodes que j’espère, nous ne connaîtrons pas. Dans le sport de haut niveau, la connaissance de son corps est également très importante.
Tu préfères marquer un joli but au buzzer ou réaliser un joli blocage ?
Les deux ! Ce n’est pas pareil, en attaque tu distribues le jeu alors qu’en défense tu es au marquage. Mais la défense c’est la où « je m’éclate ». Mon gabarit et mon caractère me permettent de prendre le dessus sur les attaquantes adverses. Je suis capable de jouer également sur les postes d’attaque, ce qui apporte une rotation supplémentaire. Je tente d’apporter ma sérénité, peu importe mon placement.
As-tu eu le temps de découvrir la capitale bretonne?
Non pas encore mais c’est prévu ! J’aime cette région et sa culture. De plus, la mer n’est pas loin, ce qui ne me dépayse pas trop de la vie à Mérignac.
QUIZZ 2ndDEGRE
Qui est la plus discrète ?
Anne–Gaëlle Chevalier. Discrète mais tellement gentille !
Qui est la plus compétitrice ?
Sabrina Betzer.
Qui chante le plus dans le vestiaire ?
Moi, j’adore chanter partout, tout le temps.
Qui est la plus chic ?
Il y a bataille entre deux filles ! Klervi Bergot mène la danse mais elle est talonnée de près par Alice Barrès qui rentre petit à petit dans cette catégorie !
Qui est la chouchoute du coach ?
Il n’y en a pas ! Du moins, je ne suis pas au courant !