Cela avait tout du plan parfait… Un temps estival, un stade plein, la possibilité de prendre seul la tête du championnat et de finir idéalement un mois d’août prometteur. Oui mais…
A l’issue de la première période, l’histoire est bien engagée. Bien que déficient dans l’animation et la vitesse offensivement, le Stade Rennais est devant au tableau d’affichage, grâce à un but co-signé Jérémy Morel – Gauthier Lloris sur un corner cafouillé. En dehors de cela, vraiment rien de bien palpitant, les deux équipes ronronnant au milieu de terrain en redoublant les passes.
Après le repos, changement de donne, avec le réveil de Youssef Atal, détonateur d’Azuréens jusque-là très inquiétants dans leur production. Après deux premiers avertissements, les Rennais sont punis sur un penalty logique obtenu par le champion d’Afrique Atal et transformé par Cyprien, trois sur trois cette saison dans l’exercice. Pas suffisant pour réveiller des Rennais qui auront laissé passer leur chance d’entrée en seconde période, avec notamment un but refusé litigieusement à Jordan Siébatcheu, pour une obstruction préalable de Bourigeaud. Le nul semble se dessiner et sanctionner des débats au final décevant mais sur un ultime corner, Nice profite à son tour d’un cafouillage et Racine Coly, pourtant en souffrance tout au long de la partie, offre les trois points à sa formation.
Obligée d’être « au taquet » comme l’a rappelé Julien Stéphan en zone mixte, ce Stade Rennais-là, s’il a réussit un superbe début de championnat, n’a pour le moment pas la marge nécessaire pour gagner sans être à son maximum. La leçon devra être retenue dès le retour de la trêve internationale, avec un derby bouillant à Brest, qui se jouera avec les petits nouveaux annoncés officieusement dans les travées du Roazhon Park ainsi que par le journal L’Equipe, Jonas Martin en provenance de Strasbourg et probablement Raphina, depuis le Sporting… A confirmer dès demain, le mercato fermant ses portes dans les 24 heures à venir…