Le site officiel du Cesson Rennes Métropole Handball fait sa rentrée avec la présentation d’une de ses recrues de l’été, Arber Qerimi, recruté à Tongeren. Une interview à retrouver sur le site des Irréductibles en vidéo.
Avant tout, Arber, qui êtes-vous ?
J’ai 26 ans. Je viens de Hasselt, en Belgique. Je suis capitaine de l’équipe nationale de Belgique, équipe pour laquelle j’ai une cinquantaine de sélection.
Comment se passe la préparation ?
Comme une prépa ! On a toujours mal aux jambes, toujours mal un peu partout. Ca va crescendo. Le plus dur va arriver mais tout se passe bien pour le moment.
Pourquoi avoir choisi Cesson ?
J’ai eu une proposition à l’automne et forcément, quand on a une proposition d’un club de D1 française, on y réfléchit. De plus, travailler avec Yérime (Ndlr : Yérime Sylla, entraîneur des Irréductibles, est aussi sélectionneur de la Belgique) ça m’intéressait. Savoir que Jeff Lettens était là m’a ouvert certaines portes. Il m’a parlé de l’équipe, d’une superbe ambiance et d’une ville très agréable. Cela m’a donné encore plus envie de signer au CRMHB.
Que peux-tu nous dire de ton expérience en Belgique ?
Le championnat belge, avant, ne se jouait qu’en Belgique. Maintenant, c’est la BeNe Ligue. Les six meilleures équipes belges et les six meilleures équipes hollandaises qui s’affrontent en championnat. Cela permet de hausser le niveau de tout le monde. De plus, la coupe d’Europe a été très enrichissante pour nous, face à des équipes norvégiennes ou d’ex-Yougoslavie. Cela changeait, notamment dans la dimension physique. C’était un autre niveau, un vrai combat, plus que ce à quoi nous sommes habitués en Belgique. Nous avons pu passer plusieurs tours, c’était donc très enrichissant.
Quel regard portes-tu sur la Lidl Starligue ?
J’ai beaucoup regardé à partir du moment où j’ai signé ici. Ce qui m’a frappé, c’est que c’est très physique. L’intensité dans le combat est très importante. Je m’attends à ça ici. Les deux matches contre la France la saison passée a permis de jauger le niveau face aux meilleurs. L’équipe de France est la meilleure équipe au monde. On a pu les ennuyer, collectivement. A titre personnel, j’ai aussi pu les ennuyer différemment même si mon gabarit n’est pas le même. C’est de bon augure pour cette saison. J’espère pouvoir reproduire ce que j’ai fait sur ces matches-là.
Que penses-tu de ta nouvelle équipe ?
Je pense qu’on peut avoir une très grosse défense, avec de gros gabarits au niveau central et ensuite monter vite les ballons car on peut courir très bien avec des arrières mobiles et des ailiers qui partent vite en contre. Le 7 contre 6, comme vu avec la Belgique, peut nous apporter quelque chose. Et avec de petits gabarits au demi-centre, on peut avoir un peu plus de vitesse. Monter la balle vite et avoir une grosse défense, ce seront nos atouts.
Que penses-tu des autres arrivées évoluant aussi en sélection belge, Simon Ooms et Thomas Bolaers ?
Cela va favoriser notre intégration, c’est sûr parce qu’on se connait et qu’on a déjà joué ensemble. Avec Simon, nous n’avons évolué qu’en équipe nationale, pas en club. Thomas, je le connais depuis que je suis tout petit donc c’est encore autre chose. Je m’attends à un peu plus d’affinités directes avec eux mais ça ne va pas tarder avec les autres dès que l’on va toucher le ballon. On va mettre des choses en place ensemble.