Rugby – National : Le REC chute une quatrième fois de rang à Tarbes (44-17)

L’apprentissage est rude pour le REC Rugby, promu en National et sèchement battu ce samedi à Tarbes. S’il fallait prendre un peu d’altitude pour rejoindre le stade Maurice Trélut, à 300 m, l’atterrissage a été brutal pour les hommes de Kévin Courties, qui prennent pourtant la marque avec une transformation d’Yvan Leroyer pour ouvrir le score des 50 mètres plein axe (0-3, 3′). La première possession rennaise est récompensée, au milieu du terrain, mais la suite sera loin d’être du même acabit. Plus vifs, puissants et très inspirés, les locaux vont rentrer dans leurs adversaires qui ne vont pourtant pas démériter. La marche est cependant haute et Tarbes ne va pas faire de cadeaux au promu breton. Oltman (7′) ouvre le bal avec un premier essai, suivi d’une transformation de Fuertes puis d’une pénalité du même joueur (10′ et 17′). Oltman revient ensuite en scène avec une nouvelle pénalité puis un second essai (40′) une minute après le second essai de la partie signé Alofa (39′). Un KO, propre et net, qui porte le score à 30-3 à la pause, réduisant à néant tout suspens ou chance de retour dans la partie pour le REC.

En seconde période, les Bretons n’abandonnent pourtant pas et essaient de revenir. Tarbes n’en a cure et ajoute deux essais dans les dix premières minutes par Lushero et Mondon, portant la marque à 44-3… C’est dur, très dur pour les joueurs de Kévin Courties qui ne ferment pas le jeu et auront le mérite d’aller chercher deux essais en fin de partie, signés Mathéo Jeune Joly, le premier servi par Lucas Ollion et le second sur essai de pénalité. Une mince consolation pour la formation bretonne qui repart des montagnes avec un 44-17 qui fait mal à la tête avant une coupure qui devrait faire du bien aux têtes mais aussi aux organismes, plusieurs retours pouvant être envisagés pour la prochaine rencontre au Vélodrome face à Bourg en Bresse, le 8 octobre prochain. Un défi une nouvelle fois XXL, à l’image de la saison ardue qui attend Alexandre Guéroult et ses coéquipiers.