Basket – Avenir : Agnès Fébrissy : « Tout bien calculer pour ne pas se tromper »

Après une nouvelle saison blanche, vous aviez la possibilité de déposer un dossier pour monter en N1 directement. Comment cela s’est déroulé pour vous ?
En effet, tous les clubs qui le souhaitaient avaient la possibilité de déposer un dossier pour une accession administrative en N1. Il y avait deux parties pour ce faire et répondre aux critères : le sportif et l’extra sportif. Sur le volet sportif, nous avions récoltés assez de points, sur le plan extra sportif, nous pêchons un peu plus ! Il nous manque des contrats intra-club mais aussi des financements et moyens économiques. D’autres clubs plus structurés ont pu bénéficier de ce petit coup de pouce pour monter en N1.

Y’a-t-il eu un peu de déception lorsque vous avez appris que vous n’étiez pas retenus pour passer à la division du dessus ?
Cela fait deux ans que nous essayons de monter, la première fois, nous étions première du championnat après dix-huit journées et nous avons subi le premier arrêt du championnat, qui n’a jamais repris avec le gel des compétitions et pas de montées. En septembre, nous sommes reparties et nous avions cinq victoires quand la saison a été stoppée à l’automne. Ce dossier nous aurait permis de monter et pouvoir enfin voir le travail des joueuses récompensé. Il a donc fallu digérer la nouvelle, une fois de plus.

Il faut donc, pour vous, trouver la motivation de démarrer une nouvelle saison en N2 ?
En effet, nous allons devoir retrouver de la motivation car nous sommes un peu dans le flou. J’espère que la saison va pouvoir reprendre normalement ainsi que notre vie à vrai dire. Le travail aurait été le même en N1 ou en N2. Nous allons nous remotiver pour les matchs et les entraînements. Les filles sont là et elles ont envie de jouer.

Pour cette nouvelle saison, comment va être constitué votre groupe ?
Grâce ou à cause de la crise du Covid-19, c’est selon, notre effectif va peu bouger. Justine Soulard nous quitte pour rejoindre un club en région parisienne qui évolue en N1, et Charlotte Perrin est enceinte et ne jouera pas cette année. J’étais au courant de son projet donc je ne suis pas tombée des nues. Nous allons accueillir une seule recrue, Aïcha Kondo. Je suis satisfaite de mon groupe, constitué de filles se connaissent bien. Ce sera un vrai plus pour cette nouvelle saison

L’objectif sera-t-il une nouvelle fois la montée en N1 ?
L’objectif, ce sera surtout de faire du mieux que l’on puisse. Notre jeu fera en sorte que l’on perde ou que l’on gagne nos matchs mais il est clair que nous pensons à aller chercher la première ou la deuxième place du championnat et cela passe par le jeu dont viendra le résultat. Cette nouvelle saison va être très dure car cela fait dix mois que nous n’avons pas joué. C’est presque comme si nous reprenions à zéro. Nous allons commencer doucement mais surement pour monter en pression tout au long de la saison. Il ne va pas falloir faire n’importe quoi, il va falloir éviter les blessures. Nous allons devoir tout bien calculer pour ne pas se tromper.

Au niveau organisation et infrastructures, comment va se passer la cohabitation salle Colette Besson avec les
autres clubs de basket et de volley ?

Nous allons être quatre équipes à nous entraîner et à faire nos matchs dans cette salle. Nous avons fait une réunion avec la mairie et tout s’est très bien déroulé. L’URB joue la plupart du temps le mardi et le vendredi, le REC féminin souvent le dimanche, il va juste falloir s’organiser avec leREC masculin. Les créneaux d’entraînements sont également prisés, ils’agira surtout d’une histoire de communication et d’organisation. D’ici à2022, la salle qui se construit à Beauregard sera ouverte. Aujourd’hui, elle est construction et avec les différents confinements, cela a pris du retard. C’est un projet qui existe depuis longtemps et qui devrait être utilisé par le handball, le volley ou encore le basket.