Rugby-REC : Les grandes manœuvres se poursuivent

Crédit photo : rugby.ci

C’est un renfort XXL annoncé ce jour par le REC Rugby ce mercredi qui rejoint la Bretagne. Au poste de pilier, Kévin Brou, 27 ans, 1,.80 m et 115 kg arrive en provenance de Lavaur.

Avec 38 matchs de F1 au compteur, ce colosse américano-ivoirien est un pilier droit explosif, international avec les Elephants, au parcours atypique, comme le raconte le site du REC. Né au USA, il commence le rugby à…21 ans après avoir pratiqué 10 ans de Foot US. Il rejoint ensuite sa mère en Côte d’Ivoire et là, un homme dans la rue lui propose d’essayer la balle ovale. Bingo !

Ses qualités physiques et son expérience américaine lui font passer très rapidement les étapes et après être passé par l’Angeleterre, il évolue chez le voisin nantais avant de jouer à Graulhet puis Lavaur. Expérimenté bien que « frais » dans le monde du rugby, voilà un profil « explosif » selon Kévin Courties. « C’est un excellent porteur de balle, électrique sur le sol, en plus d’être une véritable force de la nature. Il a également une tenue en mêlée très intéressante, déjà testée en pro. Dans une structure comme la nôtre, avec un nombre d’entraînements conséquent, je le vois encore gagner en qualité.« 

Le joueur de son côté, a hâte de démarrer : « Le niveau rugbystique me semble en adéquation avec ce que je recherche. J’ai eu des retours positifs et Kévin m’a également proposé un projet qui m’a donné envie de venir. C’est aussi un choix familial. Ma compagne est bretonne, sa famille est à Nantes, elle voulait se reprocher de ses racines. Mon père est également là-bas. » Une progression au REC permettrait, de plus, de continuer à briller en sélection, avec un maillot cher au cœur du néo-rennais : « C’est très particulier comme sensation. On représente une nation, c’est la fierté du pays. Je voudrais apporter quelque chose à la sélection. On vise la qualification à la Coupe du Monde 2023. La Côte d’Ivoire est le seul pays africain francophone à s’être déjà qualifié, c’était en 1995. Je voudrais qu’il y ait plus de respect sur le nom de la Côte d’Ivoire dans notre discipline. »